Deux mois. C’est le temps qu’il aura suffit aux « fans » pour dégoûter le créateur de la licence Monkey Island. Suite à l’annonce de son grand retour, l’ultime jeu de la saga culte a profité du dernier Nintendo Direct Mini pour annoncer sa sortie sur Switch. Quelques heures plus tard, Ron Gilbert exprimait son ras-le-bol.

Le créateur de Return to Monkey Island dégoûté des fans

Pour marquer le coup de son annonce sur Switch, Return to Monkey Island s’est fendu d’une nouvelle bande-annonce dévoilant quelques phases de gameplay et donnant surtout un aperçu de sa nouvelle direction artistique. Justement, cette esthétique toute neuve n’est pas au goût de tous les joueurs, qui n’hésitent pas à remonter leurs doléances de façon virulente auprès de Ron Gilbert, parfois à grands coups d’attaques personnelles. Deux mois après l’annonce fracassante de son retour, le créateur de la franchise décide d’abandonner son moyen de contact principal avec les fans.

Je ferme les commentaires. Les gens sont juste méchants et je dois supprimer des attaques personnelles en commentaires. C’est un jeu incroyable et toute l’équipe en est très fière. Jouez-y ou non, mais ne le gâchez pas pour les autres. Je ne posterai plus sur le jeu. La joie de partager m’a été enlevée.

- Ron Gilbert

Malheureusement, le créateur de Return to Monkey Island n'est qu'une victime de plus de la haine gratuite des communautés de fans sur Internet. Les studios sont en effet régulièrement la cible d’attaques et de commentaires virulents. On se souvient par exemple de l’affaire de The Last of Us 2, où de fausses rumeurs avaient valu un harcèlement sans précédent pour les différents membres de Naughty Dog. Ça ne touche pas uniquement les grands noms. Le petit studio derrière l'adorable jeu indépendant Ooblets avait lui aussi subi un torrent d'insultes de joueurs PC après l'annonce du partenariat financier avec Epic Games. Ces mêmes joueurs qui n'avaient jamais entendu parler du jeu avant, mais qui voulaient juste cracher leur venin sur les exclusivités PC de l'EGS.